Entreprise de construction générale Clément Marchand

CAHIER DES CHARGES : GROS-OEUVRE

1. INSTALLATION DE CHANTIER

L'installation de chantier comporte le tracé de l'ouvrage sur le terrain en présence du Constructeur, du Maître de l'Ouvrage et de son architecte. A cette occasion,, ce dernier procède à un état des lieux contradictoire des voiries et des édifices voisins.

Un empierrement pour l'accès au chantier est réalisé par le Constructeur, à un endroit du terrain le plus indiqué pour cet accès. La quantité prévue est d'environ 20 tonnes, soit un camion.

Les raccordements et les quantités d'eau et d'électricité nécessaires au bon déroulement du chantier sont à charge du Maître de l'Ouvrage.

2. TERRASSEMENT

2.1 Mise en réserve de la terre arable

La terre arable est enlevée sur une profondeur de 25 cm dans la zone destinée à former l'assiette de l'ouvrage, y compris la zone d'accès au garage, et mise en dépôt sur le terrain.

2.2 Terrassement de l'assiette du bâtiment

Le terrassement de l'assiette du bâtiment est effectué conformément aux indications reprises sur les plans. Une surlargeur ainsi qu'un talutage sont prévus afin de pouvoir appliquer ultérieurement la protection des maçonneries enterrées. Une fois les terres excavées, elles seront, en attendant le nivellement, mises en dépôt sur le terrain à l'endroit jugé le plus adapté par le Maître de l'Ouvrage.

2.3 Fouilles pour semelles de fondations

En partie cave et vide-ventilé, la profondeur est d'environs 30 cm. La largeur est égale à l'épaisseur de la maçonnerie de fondation majorée de deux fois env. 10 cm. La où c'est nécessaire (garage en sous-sol, mur de soutènement, ...) les fouilles sont approfondies pour placer la semelle de fondation jusqu'à un niveau hors gel.

3. PRISE DE TERRE EQUIPOTENTIELLE

La mise à la terre est réalisée au moyen d'un fil de cuivre enrobé de plomb, placé dans le fond des fouilles sur le pourtour du bâtiment. Les deux extrémités du fil ressortent dans le local où sera installé le compteur électrique.

4. SEMELLES DE FONDATION

Les semelles filantes sont exécutées en béton C25/30 BENOR coulé à même la fouille . Elles sont armées à raison d' env. 25 kilos d'acier par m³ de béton à 300 kilos de ciment.

5. EGOUTTAGE

Le réseau comprend :

• les canalisations pour l'évacuation des eaux usées domestiques et pluviales. Elles sont en PVC 110 mm à emboitement, ayant la marque de conformité BENOR.

• Une chambre de visite collectrice construite à l'extérieur du bâtiment sur une dalle de béton de 10 cm d'épaisseur. Elle est composée d'éléments en béton de dimensions extérieures 60 X 60, hauteur max. de 90 cm. Sa fermeture est assurée par un couvercle en fonte double fond.

• Une chambre de disconnection construite de manière identique à la chambre de visite collectrice. Elle est pourvue d'un couvercle en fonte double fond, d'un siphon PVC 110 mm, empêchant ainsi les remontées d'odeurs depuis l'égout public.

Le constructeur pourra procéder à une adaptation du tracé du réseau d'égouttage prévu au plan de l'architecte si la nature des lieux ou du sous-sol l'impose.

6. DRAINAGE

Un drainage est réalisé au niveau des fondations, en périphérie des locaux en sous-sol. Il est composé de profils rigides et striés à 3 chambres d'évacuation permettant le coffrage des fondations. Ces éléments perforés sont complétés par un massif de drainage en concassé 20/40, recouvert d'un voile géotextile. Le rôle de ce tissu est de réduire le risque de colmatage du drain par les fines particules entraînées avec les eaux de ruissellement. L'eau récoltée est évacuée vers le réseau d'égouttage.

7. RACCORDEMENTS EXTERIEURS

Le Constructeur prévoit 4 gaines de raccordement dans l'épaisseur de la maçonnerie du sous-sol et du plancher au rez-de-chaussée. Au plus tard au moment de l'implantation du bâtiment, le Maître de l'Ouvrage, assisté de son architecte, introduit les demandes de raccordement et fournit au Constructeur les renseignements nécessaires concernant les utilités (profondeur de l'égout public, positionnement des réseaux publics d'énergie). Dans le cas contraire, le Maître de l'Ouvrage, ne peut reprocher au Constructeur une quelconque différence de niveau relatif à l'égouttage, ou autres griefs pour les raccordements d'énergie effectués à postériori et ne peut prétendre également à une quelconque indemnité pour retard d'exécution, ni postposer la réception provisoire ou le paiement du solde des factures.

Si tôt les raccordements effectués, le Maître de l'ouvrage avertit le Constructeur qui procèdera aux dernières finitions et à la mise en service des installations. Le raccordement depuis le disconnecteur jusqu'à l'égout public comme les raccordements aux réseaux publics de distribution d'énergies (eau, électricité, gaz, etc...) ainsi que les compteurs et tranchées nécessaires ne font pas partie de l'entreprise. Néanmoins, une offre de prix relative à ces travaux pourra être remise au Maître de l'ouvrage.

8. MACONNERIES DES SOUS-SOLS

• Hauteur libre des caves env. 2,20 m.

• Hauteur libre des vide-ventilés env. 0,60 m.

Les maçonneries sont réalisées en blocs normalisés de béton lourd, posés à plein bain de mortier. Les épaisseurs sont définies comme suit :

• 29 cm pour les murs extérieurs.

• 19 ou 14 cm pour les murs intérieurs.

Toutes les maçonneries restant vues sont jointoyées et brossées au fur et à mesure de l'élévation ( garage, cave, sous-sol).

9. PROTECTION DES MACONNERIES CONTRE TERRE

Toutes les maçonneries contre terre sont protégées contre l'humidité descendante, au moyen d'un cimentage revêtu d'un goudronnage ou hydrofugé dans la masse. L'ajout d'une membrane d'étanchéité et drainante en polyéthylène haute densité PLATON est prévue contre les murs des locaux enterrés. Cette membrane constitue une protection mécanique complémentaire . Elle débouche dans le massif drainant au droit des semelles de fondation. La fixation à la maçonnerie s'effectue à l'aide de boulons d'attache et de clous en acier trempé.

10. DALLES EN BETON ARME

10.1 Dalle du sous-sol en terre plein

Elle se compose comme suit :

• Une dalle d'env. 15 cm d'épaisseur réalisée avec un béton armé d'env. 50 kilos d'acier par m³. La composition du béton est identique à celle du béton des semelles filantes.

• Une membrane d'étanchéité en polyéthylène de 2/10 mm d'épaisseur.

• Une couche de sable d'égalisation d'env. 3 cm.

• Un empierrement d'env. 10 cm.

10.2 Plancher du rez-de-chaussée et de l'étage

Il se compose de hourdis en béton armé aux caractéristiques suivantes :

• Marque ECHO

• Largeur 30 et 60 cm

• Longueur de 0,60 m à 4,8 m

• Epaisseur 13 cm

• Face inférieure

- rugueuse dans les locaux à plafonner

- lisse dans les locaux où les hourdis sont apparents

Le dimensionnement et le plan de pose des hourdis est établi par le bureau d'études du fabricant, aux frais du Constructeur.

11. MACONNERIE D'ELEVATION

• Hauteur libre au rez-de-chaussée env. 2,50 m.

• Hauteur libre à l'étage env. 2,40 m.

11.1 Murs extérieurs

La maçonnerie d'élévation est mixte et de plus ou moins 36 cm d'épaisseur. Elle se compose comme suit :

• Un parement de briques de format 210/100/65 mm ou 190/90/65 mm posées en panneresse au mortier de ciment d'une valeur d'achat de 0,38 euros Tva comprise /pièce rendu sur chantier. Les briques de parement sont à choisir parmi toute la gamme de produits des fabricants. Leur jointoiement ne fait pas partie du présent chapitre.

• Une coulisse ventilée d'env. 35 mm.

• Une isolation thermique constituée de panneaux EUROWALL de 83 mm d'épaisseur dont la valeur d'isolation est de 0,023 W/mK. • Un mur de 14 cm d'épaisseur constitué de blocs WACOTHERM offrant un coéfficient d'isolation de 0,32 W/mK.

• L'isolant sera fixé à l'aide de crochets en inox.

NB : Conformément à ce que préconise le CSTC, le bloc sera monté préalablement au parement de briques afin de faciliter la pose de l'isolant et ainsi obtenir une étanchéité parfaite à l'air.

11.2 Murs intérieurs

Les murs intérieurs sont construits en blocs WACOTHERM. Ils sont posés au mortier de ciment et ont une épaisseur de 9, 14 ou 19 cm, selon les plans de l'architecte. Les murs non porteurs de l'étage ne font pas partie du présent chapitre. Toutes les maçonneries restant vues son t jointoyées et brossées au fur et à mesure de l'élévation.

12. PROTECTION CONTRE L'HUMIDITE

Il est prévu sous les maçonneries de fondations, murs de cave et appuis des hourdis du rez-de-chaussée, une membrane d'étanchéité DIBA. Celle-ci étant en polyéthylène de 500 microns d'épaisseur, pourvue de nervures pour une accroche maximum du mortier. La même membrane est placée en « S » à la base des murs creux et à tout autre endroit jugé nécessaire (linteaux, battées, seuils, etc...). Des joints verticaux sont gardés ouverts, dans les parements de briques au dessus de ces barrières d'étanchéité.

13. VENTILATIONS

La ventilation des caves et/ou vide-ventilés s'effectue par plusieurs tés en PVC ? 110/160 mm, recouverts d'une grille d'aération en PVC. Les combles non aménageables sont aérés via la maçonnerie mixte des pignons, par un tuyau ? 110 mm.

14. LINTEAUX DES BAIES EXTERIEURES

Cornière métallique 90/90/9 mm galvanisée, avec un tas de briques maçonnées sur champ. Des courts joints sont laissés ouverts pour permettre une ventilation de la coulisse. Lorsque la portée est importante, le linteau est liaisonné à l'arrière linteau par des plats métalliques, soudés ou boulonnés.

15. LINTEAUX INTERIEURS ET ARRIERE LINTEAUX

Les linteaux des baies intérieures et les arrière-linteaux des baies extérieures sont composées d'un pré-linteau en béton armé, rehaussé d'une maçonnerie de blocs de même épaisseur. Si la charge qu'ils doivent supporter est trop importante ils seront remplacés par une poutrelle revêtue d'une peinture anti-rouille.

16. OUVRAGES METALLIQUES

Selon la configuration du plan, des profils standards galvanisés ou revêtus d'une peinture anti-rouille, sont employés pour supporter les hourdis et les murs porteurs. Au plafond du rez-de-chaussée, la poutrelle est intégrée dans l'épaisseur du plancher, sans engendrer une surépaisseur de chape à l'étage ni de difficultés pour enduire le plafond. Si sa section est trop importante, elle sera posée sous le plancher et enduite par le plafonneur.

17. PIERRE DE TAILLE

Les seuils des portes et fenêtres sont réalisés en pierre de taille dit « petit granit » de 5 cm d'épaisseur. Ils seront pourvus d'une finition adoucie avec larmier et chants adoucis. Les seuils des portes sont munis d'un talon rejet d'eau. Les seuils, posés au mortier de ciment, dépassent le nu du parement de 5 cm. Ils sont encastrés de 5 cm dans les piedroits. Le seuil du garage est également en pierre de taille. Pour supporter le poids d'un véhicule, il n'est pas encastré dans la maçonnerie de briques et ne déborde pas.

18. CHEMINEE POUR CHAUFFAGE CENTRAL AU MAZOUT

Si le bâtiment est équipé d'un chauffage central au mazout, une cheminée est prévue depuis le plancher du local chaufferie. Elle est composée comme suit :

• Une maçonnerie d'éléments préfabriqués en béton isolant d'une épaisseur d'env. 6 cm de marque COTHERM.

• Des boisseaux en terre cuite simple paroi de section adaptée à l'installation.

• Un isolant thermique (laine de roche ou vermiculite) placé entre la maçonnerie et les boisseaux.

• Une dalle de couverture en béton avec pente d'écoulement vers l'extérieur et larmier, elle déborde de 5 cm par rapport au nu du revêtement ardoisé de la souche.

• Un registre de ramonage placé à la partie inférieure de la cheminée.